En raison de la situation économique actuelle, qui est plus que nuisible, il est difficile pour de nombreuses entreprises ou particuliers de régler leurs impôts. Aux yeux de la loi, le manquement à ses obligations envers l’administration fiscale dans les délais prescrits est punissable. Qu’est-ce qu’ils sont ? Que devrions-nous faire si nous ne pouvons vraiment pas payer d’impôts ? Concentrez-vous sur la question !
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Non-paiement des impôts : pénalités
Le contribuable dispose de 45 jours à compter de la date de perception pour payer l’impôt. En cas de retard de paiement, de paiement partiel ou de non-paiement de ladite taxe, des pénalités sont applicables par l’administration fiscale. Ceux-ci varient selon qu’il s’agit d’impôts directs (impôts sur le revenu, impôts locaux, impôts sur les bénéfices, etc.) à payer au Trésor ou d’impôts indirects (TVA, droits de douane, etc.) enregistrés au niveau des centres fiscaux.
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Une pénalité de 10% du montant de l’impôt dû
L’ augmentation de 10% s’applique dans le cas de l’impôt sur le revenu, de l’impôt immobilier, des cotisations sociales, de la propriété taxes, etc. Le contribuable n’est pas tenu de payer des intérêts tardifs dans ce cas particulier, à moins qu’il n’y ait eu un rajustement. Il est alors tenu de payer des intérêts de 0,20 % sur paiement tardif. Le calcul des intérêts couvre la période comprise entre le 1er juillet de l’année concernée par la déclaration et la date de la notification de redressement.
Une pénalité de 5% du montant de l’impôt dû
L’ administration fiscale applique une surtaxe de 5 % en tant que pénalité pour la TVA, les frais d’enregistrement, les droits de donation et les droits de succession. Il en va de même pour les taxes sur le chiffre d’affaires, l’impôt sur les salaires et l’impôt sur les sociétés
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Toutefois, cette pénalité n’est pas retenue si le contribuable produit sa déclaration en retard et paie sa dette en totalité en même temps. Cependant, il sera puni pour défaut de faire une déclaration. Toutefois, un intérêt de 0,20 % par mois de retard calculé à partir du mois suivant la date d’échéance sera facturé.
Que se passe-t-il si vous ne pouvez pas payer vos impôts ?
Dans le cas où un contribuable est incapable de payer à la fin de ses impôts, des recours lui sont ouverts. Elle peut bénéficier d’un retard de paiement, d’une moyenne et même d’une remise d’impôts et d’intérêts inhérents.
Délai de demande de paiement
Le délai de paiement concerne l’impôt sur le revenu, l’impôt sur le logement ou l’impôt foncier. Le délai est automatiquement accordé lorsque les revenus par rapport aux trois mois précédents ont diminué de plus de 30 % (article 357 H de l’annexe 3 du code général des impôts). La demande, accompagnée des pièces justificatives, est adressée au comptable du Trésor, qui peut proposer un échéancier de paiement et le montant des échéances. En cas de refus du centre fiscal, il est possible de faire appel auprès du directeur des services fiscaux.
La demande peut être faite directement sur le site du service fiscal www.impots.gouv.fr en vous connectant à l’espace Personnel. Dans un message sécurisé, la personne demande un délai en expliquant ses difficultés financières. Si le n’est pas faite en ligne, il est possible de déposer la demande directement dans le centre des finances publiques de la résidence.
La demande doit être accompagnée d’une déclaration fiscale, d’une pièce d’identité bancaire et d’autres documents à l’appui de préoccupations financières. Il est recommandé de présenter une demande dès réception de l’avis d’imposition afin d’éviter toute déception. La demande est considérée comme rejetée au cas où l’administration fiscale ne répondrait pas dans un délai de 2 mois.
Demande gracieuse
Une demande à titre gracieux permet au contribuable de demander à l’administration fiscale de renoncer à une partie de l’impôt dû (modération) ou à la totalité du montant (remise). Sa mise en œuvre est régie par l’article R*. 247-1 du Livre des procédures fiscales (LPF). Une demande de remise concerne exclusivement les impôts directs tels que l’impôt sur le revenu et les impôts directs locaux. Les taxes relatives aux droits d’enregistrement ou à la TVA ne peuvent pas faire l’objet d’une telle demande.
La requête est adressée au public Centre des finances. S’il s’agit de l’augmentation de 10 %, elle doit être adressée au Département des impôts personnels. La rédaction de la demande est libre et contient suffisamment d’informations pour permettre l’identification de la personne concernée et juger de sa pertinence. Le délai de traitement est de 2 mois après lequel la demande doit être considérée comme commerciale.