Investir dans le marché boursier ne doit pas être considéré comme le privilège de quelques experts. Construire sur votre patrimoine ne prend que quelques minutes pour quiconque possède des connaissances suffisantes.
Dans cet article, nous donnons toutes les clés pour bien investir et les meilleures pratiques à mettre en œuvre. Mais avant d’entrer dans les détails, donnons un aperçu sûr de ce que vous devrez faire dans la pratique.
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Plan de l'article
- Comment investir dans la bourse Les 4 étapes
- Les bases à connaître avant d’investir en bourse
- Investir dans le marché boursier : combien
- Investissement en bourse : quels risques ?
- Pour bien investir, vous devez avoir un plan
- Pour bien investir, vous avez besoin de la bonne enveloppe fiscale
- Pour bien investir, vous devez diversifier
- Pour bien investir, vous devez choisir le bon moyen d’investissement
- Conclusion : Votre portefeuille d’actions
Comment investir dans la bourse Les 4 étapes
Pour réaliser un investissement boursier réussi à long terme, le Voici les principaux points à suivre :
- Faites votre introspection. Il est plus important de savoir dans quel but et où vous investissez que de savoir « dans quoi investir ». Cela vous obligera à adapter vos investissements en fonction de vos projets. Évaluer le capital à court terme ? Investir pour se préparer à la retraite ? C’est à vous de voir, mais vos investissements ne seront pas les mêmes.
- Choisissez une enveloppe fiscale. Assurance vie, comptes de titres, PEA… pour loger vos placements, vous avez besoin d’un type de « compte ». C’est principalement leur régime fiscal qui déterminera le choix à faire.
- Choisissez le média d’investissement. Actions ou obligations ? En direct ou par l’intermédiaire de fonds ? Il existe de nombreux médias d’investissement, divers et variés à investir en bourse. On va voir ceux à privilégier.
- Gardez votre cours. La partie la plus difficile d’investir dans le marché boursier est de ne pas se laisser emporter par les émotions et les préjugés cognitifs. À la place, vous devez vous en tenir au plan que vous avez défini à l’étape 1. Nous verrons que les erreurs ne seront pas commises.
Notez que l’investissement et la spéculation sont deux concepts différents. Investir dans le marché boursier signifie valoriser un patrimoine en participant à la croissance économique et en récoltant les bénéfices. Spéculer c’est penser que le fumier est un casino, ce qui est une erreur. Donc, nous ne parlerons pas ici de « forex », « CFD », « warrants » ou d’autres options qui provoquent si souvent la ruine des propriétaires boursiers.
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Les bases à connaître avant d’investir en bourse
La Bourse
La bourse était à l’origine un lieu de rencontre pour en apprendre davantage sur les prix des titres financiers, les acheter et les vendre. Le marché boursier était un peu comme le marché, sauf qu’au lieu d’acheter des fruits et légumes, vous avez acheté des actions et des obligations là-bas. Aujourd’hui, les bourses sont dématérialisées, mais elles jouent toujours le même rôle. La Bourse de Paris est gérée par la société privée Euronext.
Le courtier
En tant qu’investisseur privé, vous n’avez pas un accès direct aux bourses internationales. D’autre part, c’est le rôle d’un courtier d’agir comme intermédiaire entre vous et les bourses.
Le courtage peut être assuré par :
- une banque,
- un joueur en ligne pur,
- un assureur vie ou un courtier d’assurance-vie.
Vous pouvez ouvrir un compte auprès de l’une de ces organisations. C’est dans ces comptes — ou enveloppes fiscales — que vous logerez votre portefeuille de placements.
Les actions
Une action de société est un titre de propriété. Avec une action, vous devenez propriétaire d’une partie de l’entreprise.
Il y a deux façons de s’enrichir avec des actions :
- recevoir des dividendes ;
- revendre des actions plus coûteuses qu’elles ne l’étaient acheté : nous parlons de plus-value.
La valeur ajoutée et les dividendes ne sont pas exclusifs les uns aux autres, bien au contraire !
Obligations
Comme pour les actions, il y a deux façons de s’enrichir d’une obligation :
Une obligation est un titre de créance ou, plus vulgairement, un prêt. Lorsque vous achetez une obligation, vous prêtez le capital à une entreprise qui, bien sûr, s’engage à vous la rendre… en vous payant des intérêts !
Il y a deux façons de s’enrichir d’obligations :
-
- une part, de recevoir des intérêts (aussi appelés coupons) ;
- d’autre part, de revendre l’obligation en réalisant une valeur excédentaire.
Investir dans le marché boursier : combien
La performance des actions : 8% par an en moyenne
Économiste américain et lauréat du prix Nobel de l’économie Robert Shiller a estimé que la performance de U.S. les actions étaient légèrement supérieures à 8 % par an, en moyenne, depuis 1890.
Cela peut sembler important, voire surréaliste, surtout par rapport au taux d’intérêt des investissements populaires tels que le livret A, qui plafonne à 0,5 % par an.
Pourtant, ce calcul est toujours vrai aujourd’hui. Depuis 1990, la performance des actions américaines est en moyenne de 8,57 % par an et celle des actions françaises de 7 %.
Comme l’intérêt reçu la première année générera à son tour des intérêts, avec un rendement de 8% par an, sur 10 ans, vous n’obtiendrez pas 80% de gains, mais 115% ! C’est ce qu’on appelle le pouvoir de l’intérêt accumulé.
Par conséquent, n’attendez pas que vous ayez une richesse importante pour commencer à le placer, profitez de la puissance de l’intérêt accumulé dès que possible ! Et alimenter vos investissements avec des versements mensuels automatiques, cela vous évitera de laisser vos économies dormir.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution passée des actifs financiers.
Changements dans les actifs Depuis 1985On peut voir que malgré deux crises majeures en 2000 et en 2007, la performance des actions et des obligations est largement positive. Pour 100 000 euros investis en actions américaines en 1985, vous disposeriez désormais de 1,7 million d’euros. L’évolution des prix de l’immobilier ne prend pas en compte les différents coûts associés : honoraires notariaux, taxes foncières, entretien, etc.
La performance des obligations
Notez que par rapport aux autres placements, les actions sont en tête, loin devant l’immobilier. Les obligations viennent à la deuxième place. Leur performance est plus faible, mais l’avantage des obligations est qu’elles ont moins de fluctuations. Par conséquent, ils ne devraient pas être négligés. Depuis 1990, les obligations européennes affichent une performance de 5,5%.
Investissement en bourse : quels risques ?
Le cours d’une action fluctue au fil du temps. Ces fluctuations ascendantes et descendantes peuvent être rapides et de grande amplitude. Vous pouvez perdre une partie de votre pari de départ si vous revendez l’action à un prix inférieur auquel vous l’avez achetée. Cependant, lorsque vous choisissez un panier d’actions diversifié, le risque est modéré. Surtout, ce risque diminue avec le temps.
Comme le montre le graphique ci-dessous, avec les actions, sur un horizon de placement d’un an, vous avez une chance sur trois de réaliser des pertes, sur un horizon de 10 ans, vous n’avez qu’une chance sur 10. Sur un horizon d’investissement de 15 ans, le risque de perte disparaît complètement.
En investissant avec des obligations, le rendement est moindre, mais le risque est moindre. Les deux marchent ensemble. Avec un panier d’obligations diversifié, le risque de perte est inférieur à 10 % sur un horizon de 5 ans et complètement inexistant sur un horizon de 8 ans.
Probabilité de perte avec des actions et des obligations Sur un horizon de cinq ans, il y a une probabilité moyenne de 24 % qu’un placement en actions diversifié ait un rendement négatif et de 9 % pour un placement obligataire diversifié.
Pour bien investir, vous devez avoir un plan
Calibrez votre prise de risque en fonction de votre horizon d’investissement
Souvent, lorsque vous commencez à investir en bourse, la première question qui vient à l’esprit est « dans quoi investir ? » Néanmoins, ce n’est pas le bon point de départ.
Avant, nous devrions nous demander « Pourquoi ? » Selon que vous voulez développer un capital à court terme, acheter un appartement, préparer votre retraite ou anticiper votre succession, vos placements seront très différents.
Pour comprendre pourquoi, nous devons nous souvenir de ce que nous venons de voir au sujet des actions et, dans une moindre mesure, des risques obligataires :
- le risque de perte est élevé à court terme ;
- le risque de perte est faible à long terme ;
- les fluctuations sont plus faibles avec les obligations qu’avec les actions.
En d’autres termes, investir dans des actions pour retirer des fonds un an plus tard n’aurait pas de sens parce qu’il s’exposerait à trop de risques. D’un autre côté, laisser vos économies dormir sur un livret pendant 15 ans signifie perdre l’opportunité de multiplier votre richesse.
Il est donc nécessaire d’organiser ses actifs, en gardant à l’esprit que c’est l’horizon d’investissement qui décidera du risque et de la performance.
Selon votre horizon d’investissement, vous devrez faire assurez-vous que vous construisez votre portefeuille de la manière suivante :
- plus de 15 ans : principalement des actions ;
- horizon de 5 à 15 ans : une combinaison d’actions et d’obligations ;
- horizon de moins de 5 ans : principalement des obligations (et si possible un fonds de capital garanti, par exemple le « fonds euro » de l’assurance-vie).
Se référer à cette grille de lecture est une étape importante car elle vous permettra de calibrer correctement votre prise de risque. Son objectif est de maximiser la performance de votre investissement sans vous mettre dans une position de risque élevé de perte. Nous parlons d’investissement par objectif.
Divisez vos investissements en projets
L’ horizon d’investissement permet l’étalonnage de la prise de risque. Cependant, dans de nombreux cas, vous n’avez pas un horizon d’investissement, mais plusieurs.
En effet, vous pouvez avoir de nombreux projets patrimoniaux en parallèle. Voici trois exemples :
- se préparer à la retraite ;
- réserver de l’argent pour votre enfants ;
- faire une contribution à l’achat d’un appartement.
Tant de projets institutions financières qui ont des horizons différents. Tant de projets devront être préparés indépendamment les uns des autres avec un portefeuille d’investissement approprié.
Vous pouvez également ne pas avoir de plans bien définis, auquel cas vous posez la question de savoir quand vous pensez avoir besoin de votre argent.
Pour bien investir, vous avez besoin de la bonne enveloppe fiscale
L’ impôt auquel vos gains en capital, vos dividendes et vos intérêts seront assujettis dépend de l’enveloppe fiscale pour laquelle vous choisissez de « loger » vos placements. Allons-y à travers les principaux.
Le compte de titres ordinaires
Le compte de titres est l’enveloppe fiscale la plus élémentaire. Il s’agit d’un compte que vous pouvez ouvrir soit auprès de votre banque, soit auprès d’un courtier en ligne. Il vous permet de faire n’importe quel type d’investissement sans restriction et vous pouvez effectuer des paiements et des retraits quand vous le souhaitez. D’autre part, son imposition est dissuasive puisque le compte de titres n’a aucun avantage à cet égard.
Vos gains seront soumis au prélèvement forfaitaire unique (30 %, taxes et déductions sociales comprises). De plus, avec le compte de valeurs mobilières régulier, l’impôt sera dû sur chaque transaction d’achat/vente et sur chaque détachement de dividendes, même si vous ne retirez pas le capital. C’est un défaut par rapport aux autres enveloppes.
Le PEA (Épargne en Actions)
Le PEA est un compte qui présente un grand avantage : 5 ans après son ouverture, vos revenus ne seront pas soumis à l’impôt sur le revenu, mais seulement aux prélèvements sociaux. Ce augmente le taux d’imposition de 30 % à 17,2 %.
De plus, le PEA est une enveloppe de financement : tant que vous ne faites pas de retrait, vous ne payez pas d’impôt. Cela permet de ne pas limiter la puissance de l’intérêt accumulé.
D’ autre part, le PEA est confronté à de nombreuses contraintes :
- plafonné à 150 000 euros en versements échelonnés ;
- théoriquement limité aux actions européennes, ce qui limite votre diversification ;
- impossible d’investir dans des obligations avec le PEA, ce qui ne vous permet pas de modérer votre prise de risque ;
- tout retrait avant 5 ans entraînera la clôture du plan.
Le Pacte de mai 2019 a assouplir certaines règles concernant les nouveaux paiements. En effet, il est maintenant possible d’effectuer de nouveaux paiements à PEA, même après un retrait, lorsque le régime a plus de 5 ans. En cas de retrait avant cinq ans de l’EEP, l’EEP est définitivement fermé.
Assurance vie
Assurance vie, contrairement à ce que son nom pourrait indiquer, est en effet un « compte » pour faire des investissements. Il ne faut pas le confondre avec l’assurance décès.
Comme l’AEP, l’assurance-vie est une enveloppe de financement.
En outre, il présente deux avantages fiscaux :
- réduction de l’impôt, 8 ans après son ouverture ;
- un cadre fiscal largement avantageux en cas de succession.
De plus, l’assurance-vie est beaucoup plus souple que l’AEP :
-
- vous pouvez faire des retraits et des paiements sans contrainte ;
- vous pouvez faire n’importe quel investissement, surtout en actions et en obligations ;
l’ assurance-vie n’est pas plafonnée ;
si vous le souhaitez, vous pouvez convertir votre capital en rente (revenu reçu jusqu’à votre décès), mais ce n’est pas une obligation.
Enfin, l’assurance-vie donne accès à un fonds d’investissement particulier appelé « fonds en euros ». Il s’agit d’un fonds de capital garanti, peu rémunéré, mais pratique pour sécuriser vos portefeuilles, surtout lorsque votre horizon de placement est court.
épargne-retraite
Il existe plusieurs conventions d’épargne-retraite. Les plus utilisés sont le PERP et le contrat de retraite Madelin, destinés uniquement aux professions libérales et indépendantes.
Les produits d’épargne-retraite ne sont pas très restrictifs :
- votre épargne est bloquée jusqu’à votre retraite ;
- une fois que vous prenez votre retraite, vous devez convertir votre capital en rente (de sorte que vous ne pouvez pas le tirer quand vous le voulez) ;
- une fois converti en rente, votre capital ne sera pas transféré à vos héritiers au moment de votre décès.
Le seul avantage de l’épargne-retraite est que vous pouvez alléger votre impôt entre la vie active et la retraite : les montants investis sont, dans une certaine mesure, déduits de votre revenu fiscal et seront imposés plus tard au moment de la retraite.
Quel compte devriez-vous préférer ?
Dans 90 % des cas, l’assurance vie sera l’enveloppe fiscale sur laquelle il faudra se concentrer, pour sa fiscalité, sa flexibilité, la diversification, le fonds de l’euro et, cerise sur le gâteau, ses avantages d’héritage. L’assurance-vie vous permettra de construire des portefeuilles de placement adaptés à n’importe quelle situation.
Cependant, le PEA peut être une bonne option si vous voulez faire un investissement à 100% en actions et que votre succession n’est pas une source de préoccupation aujourd’hui.
L’ épargne-retraite peut également être envisagée dans quelques cas, si vous êtes proche de la retraite et que votre revenu sera considérablement réduit après votre retraite. Dans ce cas, un contrat PERP ou Madelin peut vous aider à réduire quelque peu votre impôt sur le revenu.
Tableau comparatif des différentes enveloppes fiscales
Assurance vie | Compte de titres | POA | Épargne-retraite (PERP ou Madelin) | |
---|---|---|---|---|
Univers d’investissement | Actions, obligations et fonds en euros | Actions, obligations | Actions européennes | Actions, obligations et fonds en euros |
Plafond | Illimité | illimité | 150 000€ | illimité |
Possibilité d’avoir plusieurs comptes | oui | oui | Non (limité à un par personne) | oui |
Avantage fiscal sur les gains | oui | non | oui | non |
Durée de l’exploitation pour obtenir l’avantage fiscal | 8 ans | — | 5 ans | — |
Avantage fiscal pour la succession | oui | non | non | non |
Avantage fiscal sur les paiements | non | non | non | oui |
Retrait de flexibilité | oui | oui | moyenne | capital bloqué jusqu’à la retraite, la retraite |
Pour bien investir, vous devez diversifier
Un portefeuille d’actions doit être diversifié. C’est une règle fondamentale.
La diversification consiste à multiplier le nombre de titres de votre portefeuille, mais pas seulement. Pour que la diversification soit efficace, la diversification doit être géographique et sectorielle.
Pourquoi est-ce si important ? Parce que la diversification est la seule méthode d’investissement qui réduit le risque d’un portefeuille sans réduire l’attente de profit : en multipliant le nombre de vos participations, la baisse de l’un des titres, voire son défaut, sera compensée par l’augmentation des autres.
Pour bien investir, vous devez choisir le bon moyen d’investissement
Les médias d’investissement les plus utilisés portent des acronymes quelque peu barbares. Il s’agit d’OPCVM (Organisme de Placements Collectif), de SICAV (Société d’investissement à capital variable) et de FCP (Fonds Mutuel de Investment). Tant de noms pour désigner un fonds d’investissement.
Une équipe de direction, plus ou moins étendue, gère le portefeuille de titres qui composent ces fonds. Vous avez alors la possibilité d’acheter des parts du fonds, ce qui vous permet d’investir indirectement dans tous les titres du portefeuille.
L’ avantage des fonds est qu’ils permettent de diversifier son portefeuille. Leur inconvénient est leurs honoraires : 1,7% par an, en moyenne, pour un fonds d’actions !
Des fonds indiciels (ou FNB) ont été créés pour contourner ce problème. Tout comme un fonds traditionnel, un FNB est un panier de titres financiers. Cependant, sa gestion est automatisée et son objectif est de capter la performance du marché.
Pour cela, le fonds va tout simplement acheter toutes les actions (ou obligations) d’un indice boursier. Par exemple, un « FNB CAC 40 » sera composé des 40 sociétés de l’indice, tout simplement. La performance de l’ETF sera donc très proche de celle de son indice de référence, c’est pourquoi ils sont également appelés « trackers » parce qu’ils « trackers », ils répliquent leur indice de référence.
Les FNB présentent trois avantages majeurs :
-
- commissions réduites, représentent entre 0,1 % et 0,5 % des frais de gestion annuels, parfois 20 fois moins qu’un fonds traditionnel ;
- grande diversification, certains indices boursiers peuvent comprendre plusieurs centaines, voire des milliers de titres, et il en va de même pour le FNB et une meilleure performance que les autres fonds.
Conclusion : Votre portefeuille d’actions
En choisissant d’investir avec des FNB dans l’assurance-vie, vous sont peu susceptibles de se tromper. En calibrant votre prise de risque en fonction de votre horizon d’investissement, vous optimisez vos performances sans vous mettre en danger. Reste à voir comment sélectionner les FNB.