Planifier un congé maternité

Il n’est pas toujours facile de se remettre en service, de se remettre sur les rails et de retourner au travail après des mois à la maison. La psychologue organisationnelle Julie Carignan, mère de trois enfants, est familière avec le sujet. Son premier conseil ? Planification. « Le congé de maternité nécessite un peu de planification. Tout d’abord, vous devez bien planifier votre départ, planifier la durée du congé et les contacts que vous aurez avec le travail ou non, et enfin, penser à revenir. En anticipant les principaux paramètres de ces trois étapes, nous sommes plus susceptibles d’avoir un retour harmonieux et de profiter de votre congé. »

Comment planifier ses congés de maternité.

Avant le départ Bien sûr, la toute première étape sera d’annoncer votre grossesse, votre date de départ en congé de maternité, ainsi que la durée de celui-ci. En avertissant rapidement votre superviseur de votre situation et de vos intentions, vous lui permettez de mieux planifier votre départ et votre remplacement. Pour votre part, vous pouvez vous préparer psychologiquement et organiser votre départ sans se dépêcher.

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En outre, c’est le moment de vous informer de vos droits, conformément à la loi, des prestations que l’employeur accorde pour le congé de maternité et des règles relatives au retour. Vous pouvez le faire en communiquant avec votre superviseur, le service des ressources humaines ou le syndicat de votre organisation.

Rencontrez votre patron Quelques semaines avant le départ, demandez une rencontre officielle avec votre superviseur immédiat.

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1. Confirmez à nouveau la date de départ et la date de retour prévue.
2. Précisez vos intentions quant à la fréquence et à la nature des contacts que vous souhaitez entretenir avec le travail pendant votre congé (voir la section En congé).
3. Indiquez si vous souhaitez recevoir les employés, les offres d’emploi, les annonces de formation. Et si oui, comment vous voulez qu’ils vous soient transmis.
4. Établissez un scénario de retour . Par exemple, parlez à votre patron de votre intention de le contacter deux mois avant votre retour pour vérifier et planifier votre réintégration. « Je conseille aux femmes de garder le contrôle en indiquant qu’elles entameront ce contact et de garder une marge de manœuvre et de dire qu’elles le feront si leur situation le permet », explique Julie Carignan.
5. Planifiez une réunion officielle le jour du retour et envisagez des scénarios si vous savez à l’avance qu’une formation ou des mises à jour seront nécessaires. « Il s’agit de s’entendre sur les grandes lignes, mais de savoir que la situation dans l’entreprise peut changer », explique Carignan.
6. Établir les modalités du transfert des renseignements et des dossiers à la personne qui vous remplacera.

Mettez vos dossiers en ordre

1. Assurez-vous de faire toutes vos tâches et laissez une position dans l’ordre derrière vous. Votre remplaçant et votre patron vous en seront reconnaissants. Et ce faisant, vous partirez en toute tranquillité d’esprit.
2. Soyez dans en règle avec l’administration de la boîte (formulaires, lettres à livrer, etc.).

Soyez réaliste : les choses bougent vite ! Pour sa part, Chantal Teasdale, consultante certifiée en ressources humaines et directrice des ressources humaines depuis plus de 20 ans, souligne l’importance d’anticiper et d’accepter les choses à bouger dans notre absentée. et vous constaterez qu’il y a eu beaucoup de changements, dit-elle. Une année est un long retard dans les organisations d’aujourd’hui. Votre poste peut être aboli ou transformé, la personne qui vous remplace peut avoir fait un nid, une nouvelle division peut avoir été créée là où vous êtes attendu ou vous attirera. L’idée est d’être réaliste et d’anticiper que ces changements devront être traités. »

Bien entendu, à moins qu’il n’y ait des raisons valables prévues par la loi, votre employeur est tenu de vous réintégrer dans un emploi équivalent ou similaire au vôtre, dans les mêmes conditions. Mais cela ne vous garantit pas le statut quo.

« Vous avez peut-être changé pendant votre congé, dit Teasdale. Pour de nombreuses femmes, le congé de maternité est une occasion de réorientation ou de réflexion. Vous voudrez peut-être un emploi à temps partiel ou, au contraire, de plus grands défis. Ou tout simplement vouloir changer d’emploi. » Bref, soyez réaliste et prêt à accepter tout changement.

Pendant le congé Restez en contact ou ne pas rester en contact avec le travail pendant votre congé ? « Tout dépend de votre nature et de vos besoins », explique Julie Carignan. Si vous pensez pouvoir contacter votre patron ou collègue de façon sporadique, par téléphone ou pour le déjeuner, sans tomber dans la résolution de problèmes ou dans des fichiers courants, pourquoi pas ? Mais soyez prudent. Si vous êtes le genre de gars qui reste pendu pendant des heures ou des jours, alors il vaut mieux éviter ces contacts.

Pour sa part, Chantal Teasdale soutient qu’il est souhaitable, à tout le moins, de recevoir le bulletin Internet, la formation ou les offres d’emploi de l’entreprise. « Le congé de maternité doit être donné la priorité et le vivre à le plus complet. Cependant, en se tenant un peu informé, évite de trop grandes surprises sur le retour. »

Un peu avant le retour

1. Un à deux mois avant votre retour, il est recommandé de reprendre le contact avec le lieu de travail. Il est souvent le bon moment, si la culture d’entreprise le permet, de rendre visite à vos collègues avec la poussette et de présenter votre bébé. Ce sera un premier contact, mais la poussette vous protégera des discussions internes et vous rappellera que vous êtes toujours en congé.
2. Lors de la visite avec la poussette, ou dans les semaines précédant votre retour, contactez votre patron . Confirmez votre retour, renseignez-vous sur les conditions et demandez-leur d’organiser un rendez-vous en personne pour le jour de votre réintégration.
3. Profitez des dernières semaines pour se remettre en forme et bien manger. Tu auras besoin d’énergie pour retourner à l’école.
4. Impliquez votre conjoint . Lui aussi devra ajuster à votre nouveau calendrier et à la nouvelle division des tâches qui en résultera.
5. Idéalement, bébé devrait commencer à fréquenter la garderie ou s’habituer à la baby-sitter à la maison dans les semaines précédant son retour. « Par-dessus tout, vous devriez éviter de vivre le premier jour de la garderie le jour où vous retournez au travail », explique Carignan.
6. Si votre conjoint a pris un congé parental, ne retournez pas au travail le même jour . Idéalement, passez au moins une semaine pour donner à chacun l’espace et le temps dont il a besoin.

Le jour du retour

Normalement, après avoir retourné à votre poste et discuté avec vos collègues, vous devriez avoir un rendez-vous (fixé à l’avance) avec votre patron. Au cours de cette réunion, vous devez :

1. 1. fournir des mises à jour sur les changements apportés au service ou liés à votre poste ;
   2. fournir une mise à jour sur les priorités actuelles  ;
   3. Vous informer s’il y a ont été des mises à jour ou de la formation dont vous aurez besoin, et comment les suivre ;
   4. discuter du processus de rétablissement (transmission de vos fichiers de remplacement, étapes de mise à niveau, etc.)
   5. Ajustez les détails du retour, tels que les calendriers; . S’il y a un changement, faites le point des prochaines vacances, de vos nouvelles attentes ou de vos nouveaux besoins.

Au cours des premières semaines

1. Sois patient. Vous ne reviendrez pas à votre vitesse de croisière dans les premiers jours. Donnez-vous le temps de vous réhabiliter .
2. Allégez votre emploi du temps personnel pour avoir le plus de repos possible .
3. Si vous êtes impatient, nerveux, à la fois au travail et à la maison, prenez le temps de jeter un coup d’ œil à ce qui ne va pas et d’envisager des solutions.
4. N’ attendez pas que la situation se détériore pour parler des problèmes rencontrés avec votre patron . Les solutions peuvent être considéré pour s’assurer que le retour a lieu dans de bonnes conditions.