Le risque d’actions, de levier et de liquidité sont tous les termes « nébuleux » mentionnés dans les journaux de presse et de télévision depuis la crise financière. Mais combien de personnes peuvent exactement les définir et parler de leur impact sur les banques mais aussi sur l’économie ?
Les banques et les marchés financiers sont réglementés. Il y a d’abord eu la réforme de Bâle I, suivie de Bâle II et de sa révision de Bâle 2.5. À la suite de la crise financière, les différentes parties prenantes de ces règlements ont voulu mettre en place des mesures pour que des crises comme celle-ci ne puissent plus se reproduire (ou du moins essayer d’empêcher que ce type de crise ne se reproduise). À cette fin, une nouvelle « version » de la réforme a été créée sous le nom de Bâle III . Ce dernier, entré en vigueur en 2010 (pour mise en œuvre le 1er janvier 2019) se compose de plusieurs axes principaux.
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Renforcer le niveau et la qualité du capital
L’ objectif de cette première il s’agit de veiller à ce que les banques soient mieux protégées en cas de pertes importantes. À cette fin, le Comité de Bâle a mis en place deux points importants :
- L’ exigence minimale de fonds propres réglementaires (niveau 1 et niveau 2) par rapport aux risques pondérés demeure inchangée et égale à 8 %. (rapport McDonough*). Le niveau 1 est le « noyau dur » des fonds propres (comprend, entre autres, le capital social et les résultats mis en réserve) et le niveau 2 est le niveau 1 des fonds ou provisions de garantie.
- Augmentation du ratio capital dur , ratio Core Tier 1, à 4,5 % un matelas de sécurité de 2,5 % ou 7 %.
Le ratio de solvabilité des banques doit donc être de 10,5 % (8% le coussin de 2,5 % pour le niveau 1) et non de 8 % comme l’exige Bâle II.
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8% de Levier de cap
L’ effet de levier est le rapport entre l’actif total et les fonds propres de la banque. Pour la plupart des banques, ce rapport était important avant la crise. En effet, les actionnaires pourraient avoir intérêt à ce que leur société augmente son endettement afin d’investir dans des actifs rentables plutôt que d’augmenter leur capital. Cependant, si la valeur des actifs diminue fortement comme cela s’est produit pendant la crise, les moins rentables sont vendus en vrac sur les marchés et amplifient ainsi la spirale des pertes (Comprendre les cessions des actifs des banques).
Pour éviter cela, ce ratio est fixé à 3%.
Mettre en œuvre deux ratios de liquidité pour améliorer la gestion des risques de liquidité
Tout d’abord, qu’est-ce que le risque de liquidité ? Il s’agit simplement du manque de liquidité pour traiter les réclamations ou du fait que vous ne pouvez pas vendre un produit à un prix avantageux. Par exemple, les banques sont confrontées à ce risque lorsque leurs épargnants retirent plus d’argent qu’il n’y a de dépôts.
Afin d’éviter ce type d’exposition, le Comité de Bâle a établi deux ratios :
- Le LCR (Liquidity Coveration Ratio) permet banques pour résister à une grande crise de liquidité pendant un mois. L’objectif est de disposer de réserves de trésorerie supérieures aux sorties de trésorerie nettes sur un mois.
- Le ratio net de financement stable (NSFR) dont l’objectif est que le montant de financement stable soit supérieur au montant de financement stable requis pour que l’établissement puisse fonctionner pendant un an dans un contexte de tensions prolongées.