Prise en charge d’une entreprise sans entrée… L’idée semble un peu inconsciente et pourtant. Examinons les possibilités de financement des prises de contrôle.
Reprendre une entreprise sans contribution personnelle, est-ce possible ?
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Il existe deux méthodes complémentaires pour reprendre une entreprise sans contribution : l’emprunt et la participation des investisseurs au capital de l’entreprise. Dans les deux cas, c’est votre capacité à convaincre votre interlocuteur qui sera décisive pour la réussite de votre projet. Et de persuader le cédant que son entreprise conserve toutes ses chances de durabilité.
Étapes à suivre pour reprendre une entreprise sans contribution
Comment pouvons-nous prouver que l’entreprise générera suffisamment de bénéfices pour rembourser le prêt ou garantir un retour sur investissement ?
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- Réaliser une étude de marché : comme pour la création, c’est un passage obligatoire pour reprendre une entreprise. Tout d’abord, le vous permet de comprendre l’environnement dans lequel la société opère. Ainsi, vous identifiez vos clients, vos concurrents directs et indirects, les réglementations en vigueur dans votre secteur, etc. Sur la base des éléments collectés, vous pouvez ensuite positionner votre offre.
- Construire un plan d’affaires solide : c’est votre stratégie d’affaires. Si vous avez l’ambition de reprendre une entreprise sans contribution, c’est parce que vous avez une idée claire de ce que vous voulez en faire. Le moment est venu d’officialiser cette politique dans un document prospectif. Aussi complet que possible, cet exercice devrait vous aider à calculer les perspectives de revenus, la rentabilité, les besoins de trésorerie, etc.
- Jetez un oeil à l’aide publique disponible. Contactez l’Observatoire des entreprises, base de données de 3000 références, avec toutes les aides publiques nationales disponibles et triées par besoin, secteur, département ou finances. Femmes chefs d’entreprise, n’hésitez pas à demander des arrangements spéciaux, tels que le Fonds de garantie de l’Initiative (FGIF), une garantie de prêt bancaire de 45 000 euros.
- Demander un prêt honoraire : réseaux de soutien tels que Réseau Entreprendre ou Initiative France, offrent des prêts à taux zéro, sans garantie ni garantie personnelle. Vous pouvez faire un bas de laine avant de contacter d’autres investisseurs.
- Cibler les investisseurs : l’objectif est de créer une société holding OPA et d’ouvrir le capital aux investisseurs. La structure mère peut alors lever des fonds via le crowdfunding, les fonds d’investissement ou les Business Angels.
- Contactez les banquiers les plus audacieux : ce n’est que lorsque vous avez recueilli ces fonds que vous pouvez demander un crédit bancaire. Tout d’abord, solliciter auprès de la banque publique d’investissement Bpifrance un contrat de développement de transfert dédié à la reprise de PME. Ensuite, ciblez les banques qui travaillent déjà avec des entreprises. Gardez à l’esprit que les conditions de base exigent un remboursement de 7 ans et que le crédit autorisé dépasse rarement 70 % de la prix d’achat.