Depuis le début de la crise, Sud-Rail s’est mobilisée pour assurer la sécurité sanitaire des travailleurs ferroviaires (travailleurs ferroviaires avec ou sans statut, employés de compagnies ferroviaires privées, sous-traitants).
Nos initiatives visant à mettre en œuvre des mesures de santé et de sécurité, à imposer des « besoins fondamentaux » ont été nombreuses.
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Nos actions syndicales dans toutes les instances (CSSCT, CSE, Droit d’alerte, renvoi à l’inspection du travail…) nous ont permis de lancer un processus sanitaire un peu plus rigoureux à rejeter sur le terrain dans toutes les activités.
Aujourd’hui est une véritable lutte quotidienne pour faire appliquer ces mesures et résister aux nombreuses directions des activités qui voudraient reprendre la production trop tôt…
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A cette lutte pour la santé, s’ajoute maintenant la lutte administrative et financière contre une direction d’entreprise qui veut que les employés paient facture maximale possible.
De la confiscation de 5 heures de repos de 35 heures à la perte nette de rémunération subie par les officiers pendant leurs absences subies ou au chômage partiel, la direction utilise tous les leviers offerts par le gouvernement Macron pour payer la facture aux travailleurs ferroviaires.
Plan de l'article
- Maintien à domicile ou chômage partiel, la compensation de gestion est une source d’inégalité ! Sud-Rail réclame le maintien de 100% du salaire net !
- Le chômage partiel n’est pas une géométrie variable ! Soyez prudent avec 1/2 mesures qui ne fixent pas tout !
- Le chômage partiel a des règles, ils doivent les appliquer !
Maintien à domicile ou chômage partiel, la compensation de gestion est une source d’inégalité ! Sud-Rail réclame le maintien de 100% du salaire net !
Contrairement à ce que la direction annonce, les travailleurs ferroviaires sont loin d’être égaux face à la crise et loin d’être privilégiés par rapport aux autres grandes entreprises qui garantissent 100% des salaires.
Comme toutes les mesures RH prises depuis le début de cette crise, la direction de l’entreprise créera une nième injustice en ce qui concerne le niveau de le maintien des salaires entre les collègues dont le télétravail a été imposé, ceux qui sont maintenus à la maison pour confinement, les services restreints ou partiellement chômeurs.
Aujourd’hui, pour de nombreux travailleurs ferroviaires dans les domaines de l’équipement, du matériel, du contrôle et de l’aiguillage, l’indemnisation sera beaucoup plus faible que celle prescrite par l’État en termes de chômage partiel, soit 84 % du salaire net, avec toutes les primes (y compris les nuitées et les extrêmes), à l’exception des indemnités de subsistance de voyage.
Pour Sud-Rail, le maintien de 100 % du salaire net devrait être la norme pour tous et des mesures complémentaires devraient être prises pour ceux qui accomplissent les « tâches essentielles » de la fonction publique.
Le chômage partiel n’est pas une géométrie variable ! Soyez prudent avec 1/2 mesures qui ne fixent pas tout !
Sud-Rail est intervenu auprès du gestion de la société pour faire respecter les droits des travailleurs ferroviaires les plus pénalisés. Bien que la direction reconnaisse qu’il y a un problème avec le niveau de rémunération de certains (inférieur à 84 % du salaire net), elle refuse toujours de prendre des mesures générales pour éliminer les injustices et réfléchit à des mesures spécifiques pour les plus touchés !
Pour Sud-Rail, ce n’est pas suffisant. Après avoir interrogé à maintes reprises la direction à ce sujet, c’est par la présentation d’un CCI que nous demanderons une indemnisation équitable et exigerons que le chômage partiel d’office ne soit pas une source de perte de droits, sur la rémunération mais aussi sur le droit au congé, les droits à la retraite, les prestations de retraite, la PFA…
Le chômage partiel a des règles, ils doivent les appliquer !
Si le GPU, dont la direction et le gouvernement redécouvrent maintenant des missions d’intérêt public, n’a jamais eu recours au régime de chômage partiel, qui ne devrait pas justifier son application unilatérale et illégale. En fait, la direction ne peut, à la discrétion de ses intérêts financiers et organisationnels, imposer ses décisions sans respecter le cadre juridique lorsqu’elle « ne le fait pas ».
Le chômage partiel est une suspension du contrat de travail, pas une réserve de logement, l’employé n’est pas disponible et doit être avisé à l’avance !
Le chômage partiel doit être collectif et ne doit pas être une source de discrimination parmi les salariés.
La Fédération Sud-Rail sera très attentive à l’application des règles et au respect des droits des agents.